SPM : 10 clés pour mieux vivre le syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel (SPM) touche des millions de femmes chaque mois. Entre sautes d’humeur, douleurs, fatigue ou hypersensibilité, il peut s’avérer envahissant. Mais si on changeait de perspective ? Voici 10 qualités à cultiver pour transformer cette période sensible en une opportunité de connaissance de soi, de douceur et de résilience.
Sommaire
- 1. Écoute de soi
- 2. Patience
- 3. Connaissance du cycle
- 4. Bienveillance
- 5. Créativité
- 6. Affirmation de soi
- 7. Sens de l’humour
- 8. Connexion au corps
- 9. Organisation
- 10. Sororité
1. Écoute de soi
La première qualité essentielle pour mieux vivre le SPM, c’est l’écoute. Pendant cette phase du cycle, notre corps et nos émotions nous parlent plus fort. Fatigue soudaine, hypersensibilité ou irritabilité sont autant de signaux qu’il est crucial d’accueillir plutôt que de nier. Tenir un journal de bord ou une application de suivi de cycle permet de repérer les schémas récurrents et de s’y adapter.
2. Patience
Le SPM est souvent synonyme de montagnes russes émotionnelles. Apprendre à respirer, à ralentir, à faire preuve de patience envers soi-même et les autres est un vrai cadeau. Des exercices de cohérence cardiaque, des tisanes apaisantes ou quelques jours en mode “slow life” peuvent faire toute la différence.
3. Connaissance du cycle
Comprendre les différentes phases du cycle menstruel est un levier de transformation. Le SPM survient en phase lutéale, quand la progestérone chute. Savoir cela permet de prévoir et adapter ses activités, mais aussi de ne pas culpabiliser. Une femme qui comprend son cycle se réconcilie avec ses variations naturelles.
4. Bienveillance
Se parler comme à une amie chère : voilà un réflexe salvateur en période de SPM. Plutôt que de s’en vouloir pour une réaction excessive ou une baisse d’énergie, on peut s’offrir de la douceur. Un bain chaud, une pause lecture ou un mot gentil dans le miroir peuvent raviver la flamme intérieure.
5. Créativité
Le SPM réveille parfois une forme de chaos intérieur… qui peut devenir fertile. Écrire, peindre, danser ou simplement gribouiller ce qu’on ressent permet de canaliser les émotions et d’extérioriser ce tumulte. Nombreuses sont les femmes artistes qui trouvent leur inspiration dans ces jours d’intensité.
6. Affirmation de soi
Le SPM rend certaines plus franches, moins enclines à faire semblant. Et si c’était une force ? Cette hypersensibilité peut devenir un révélateur de ce qui ne nous convient plus. C’est le moment idéal pour poser des limites claires, dire non ou exprimer ses besoins sans filtre. Une forme de vérité brute, précieuse à écouter.
7. Sens de l’humour
Rire de soi, de ses envies soudaines de chocolat ou de larmes devant une pub, c’est aussi une façon de lâcher prise. L’humour est un allié précieux pour alléger la pression. Se faire une playlist de comédies ou partager des mèmes entre amies menstruées crée du lien et de la légèreté.
8. Connexion au corps
Dans le SPM, le corps s’exprime fort. Bouffées de chaleur, seins tendus, ventre gonflé… Ce n’est pas un ennemi, c’est un messager. Le yoga doux, l’automassage avec des huiles essentielles, ou simplement le repos sont des moyens puissants de renouer avec son corps, avec gratitude plutôt que frustration.
9. Organisation
Anticiper le SPM, c’est se donner du pouvoir. En planifiant ses rendez-vous ou en gardant des créneaux libres pour du repos, on évite la surcharge. Avoir une “trousse SPM” (chocolat noir, bouillotte, huiles essentielles, carnet de notes…) peut aussi être une stratégie gagnante. Prévoir, c’est prendre soin.
10. Sororité
Parler du SPM entre femmes, c’est déjà commencer à le guérir. Partager ses expériences, ses astuces, ses doutes ou même ses galères crée du soutien. Organiser des cercles de parole menstruels ou simplement échanger avec ses proches permet de normaliser cette réalité et de briser l’isolement souvent ressenti.
FAQ
Qu’est-ce que le SPM exactement ?
Le syndrome prémenstruel (SPM) désigne un ensemble de symptômes physiques et émotionnels apparaissant quelques jours avant les règles : fatigue, irritabilité, douleurs, fringales, etc. Il est lié aux fluctuations hormonales en phase lutéale du cycle menstruel.
Comment soulager les symptômes du SPM ?
Une bonne hygiène de vie, l’écoute de soi, les plantes médicinales (comme le gattilier ou la camomille), le sport doux, et le repos peuvent soulager les symptômes. En cas de SPM sévère, il est recommandé de consulter un·e professionnel·le de santé.
Est-ce que toutes les femmes ont un SPM ?
Non, chaque femme vit son cycle différemment. Certaines ressentent peu ou pas de symptômes prémenstruels, tandis que d’autres peuvent être très affectées. L’intensité varie aussi selon les périodes de la vie (adolescence, post-partum, pré-ménopause…)
Peut-on prévenir le SPM naturellement ?
Oui, en adoptant une alimentation équilibrée, en réduisant le stress, en bougeant régulièrement et en suivant son cycle, il est possible d’atténuer les effets du SPM. Certaines pratiques comme le yoga, la méditation ou les huiles essentielles peuvent aussi aider.
Conclusion
Le SPM n’est pas une fatalité. C’est une invitation à ralentir, à écouter, à se recentrer. En cultivant les qualités d’écoute, de bienveillance, de créativité et de connexion à soi, cette phase du cycle peut devenir un moment puissant de transformation. Rappelons-nous que notre corps est sage, et que chaque symptôme est une clé vers une meilleure compréhension de nous-mêmes. Vous méritez douceur, soutien et clarté — même (et surtout) pendant le SPM.